Jeannette Flynn an Curd Jürgens. Saigon, 17.6.1959
Saïgon le 17 Juin 1959
Mes chers frère et sœur,
Je suis bien heureuse des vous adresser ces lignes dans l’espoir qu’en vous parvenant [?] elles vous trouveront en parfaite santé.
Je doute qu’en ce moment vous ne soyez trop fatigués par suite des vos travaux de tournage de films.
Ici, je ne cesse de penser à vous; j’ai eu la chance de trouver une revue de ciné dans laquelle, vous vous figurez vous deux. A voir vos images sur cette illustration, je ne manque pas d’être émue jusqu’aux larmes. Je ne sais pas pourquoi je vous suis si attacheé. Peut-être, vous ne me croyez pas, mais c’est là, la plus stricte verité. J’ai l’impression que mon corps sertie ici. Tandis que toute mon âme et mon cœur vous suivent. J’espère de tout mon cœur, que vous fassiez
T.S.V.P.
de tout votre possible pour m’amener vers vous.
Je vous assure, que depuis que je vous connais, je surveille bien sur paroles comme mes actes, je suis serieuse et ne pense à autre qu’à vous deux. Je souhaite qu’un de ces jours prochains, vous me donneriez la chance de vous suivre, je vous suivrai jusqu’aux confier [?] du monde si vous voulez. J’accepterais tous les travaux, même les plus pénibles, que vous voudriez bien me confier, pourque [?] cela vous donnerait satisfaction. S’il s’avérait impossible pour vous de me faire procurer les papiers, donc je vous prie mon frère Curd de me donner une attestation de promesse de marriage, bien sûr que cela ne pas vrai, ce serait un moyens pour mettre à exécution [?] notre désir, notre souhait; au bien il voudrait mieux que vous n’enverriez de l’argent pour que je fasse faire moi-même les papiers ici. Si j’avais de l’argent sur moi, je songerais déjà
depuis longtemps à solliciter ici les papiers et je serais déjà depuis longtemps à vos côtés.
Je vous jure [?] d’oser et déjà qu’une fois que je serais arrivée là bas, je ne resterai qu’avec vous deux. Dans le cas contraire, vous auriez toute liberté de me chasser hors de chez vous.
Avez-vous déjà reçu mes
trois lettres, aussi que ma [?] que je vais à envoyés aux U.S.A.?
Vous m’obligeriez en me faisant réponse vite à la présente.
Recevez, mes chers amis, avec mes meilleures pensées mes affectueux baisers
Votre petite sœur
Jeannette
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